Un collectif n’est pas une addition de talents !

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Lors de ces jeux olympiques au Brésil, le moins que l’on puisse dire, c’est que les sports collectifs n’ont pas brillé ! Probablement pour des raisons différentes, mais quand je lis l’interview de Tony Parker dans l’Equipe de mardi dernier, je comprends que le basket français ne formait pas une vraie équipe.

Des conflits d’ego…

La transition entre les anciens et les plus jeunes ne s’est pas opérée.

Le journaliste dit à Parker que Nicolas Batum a vécu des JO compliqués, entre frustration, culpabilité, colère. Parker répond :

« Ce n’est pas facile pour Nico car, quand tu es en équipe de France, tout le monde doit faire des sacrifices. L’évolution de Nando (De Colo) a fait que Nico a moins de ballons et il n’y a qu’un ballon sur le terrain. Ce qu’à fait Nico pour s’ajuster en équipe de France, c’est admirable. Il a mis son ego de côté, il a tout fait pour que l’équipe de France gagne. Comme moi, toutes proportions gardées. Moi aussi j’ai mis mon ego de côté, moi aussi j’avais beaucoup de ballons, beaucoup de tirs avant. Maintenant, comme Nando monte la moitié du temps, je n’ai pas la balle sur le terrain. Je suis sur le côté et je regarde Nando jouer. Tout le monde ne peut pas tourner à 20 points de moyenne et, aujourd’hui, c’est Nando notre meilleur marqueur, c’est lui qui prend le plus de tirs et qui a le plus souvent la balle dans les mains. C’est pour ça que je comprends que Nico soit frustré. On était champion d’Europe, on était performant, on enchaînait les médailles, avec moi et Nico en tête d’affiche. Depuis l’année dernière, c’est Nando la tête d’affiche. »

Quand un partenaire parle de cette manière d’un autre partenaire, ce n’est pas bon signe. Nul doute qu’ils étaient plus dans une rivalité que dans une coopération.

Et au plus haut niveau, pas de victoire sans équipe soudée ! Vincent Collet, le sélectionneur a forcément raté quelque chose. Il ne s’agit pas d’avoir de bons joueurs, il faut les faire jouer ensemble…

Bon WE

GS

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