Dans un club de sport ou une entreprise, la force du collectif est un levier essentiel dans la recherche de performance. Cet esprit collectif peut s’exprimer de différentes manières : communiquer des informations essentielles à son collègue, aider les collaborateurs en difficultés, les écouter, mettre son égo de côté lorsque vous n’avez pas un rôle central dans une action…
Dans l’Equipe de mercredi 9 octobre, nous pouvions lire un bel exemple d’esprit collectif. Joe VAN NIEKERK, capitaine du RC Toulon en début de saison dernière, n’apparait plus qu’épisodiquement dans l’équipe. Comme nous le dit cet article, il surmonte sa déception en se mettant au service de son équipe :
« J’ai laissé le boulot à Jonny (le nouveau capitaine) ! Le coach avait son choix, j’aurais été idiot d’aller contre. Comment aurais-je aidé l’équipe si j’avais été fâché, amer, triste ? Comprenez-moi bien : on est déçu, parce qu’on a beaucoup donné à son équipe, son cœur, son âme. Ça serait facile, en ce moment, de dire : « Pourquoi je ne suis pas sélectionné pour ce match ? » C’est ridicule ça ! Je ne suis pas comme ça. Je ne veux pas être un mec qui donne cet état d’esprit ».
Il ajoute : « … On doit sentir cette positivité, ce n’est pas qu’une pensée. Quand tu agis pour les autres, tu reçois du bonheur. On pense souvent : « j’ai besoin de ça, je veux ça ». Ce n’est pas ma philosophie ! Je veux aider. Avec cet état d’esprit, on peut construire des choses énormes ».
Chapeau monsieur ! Hormis les bénéfices pour le collectif de ce genre de comportement, il se sert également lui-même. Le jour où il sera appelé, il sera prêt, car il se sera mit dans les conditions pour être prêt ; pas de rancœur, de honte, de vouloir prouver… Non, il sera concentré sur sa performance…
Voilà un homme qui mérite d’être connu…
GS