TRAVAILLER MOINS… MAIS AVEC PLUS DE RESULTAT

le-bonheur-au-travail-les-salaries-francais-disent-oui_4-3-734x551.jpg

Beaucoup de personnes se gargarisent de passer beaucoup de temps au travail. C’est socialement bien vu de passer beaucoup de temps à son travail. Ça peut signifier avoir des responsabilités et donc un poste important. Mais la question centrale, c’est la rentabilité. L’idée n’est pas de travailler beaucoup, mais de travailler « bien ».

C’est exactement cette idée que l’entreprise BOSCH en Allemagne, a voulu développer au sein de ses managers. Le magazine management de ce mois-ci, nous révèle que cette entreprise à mit en place, depuis deux ans, le programme More (Mindset Organization Executives).

« Soit ils restent une journée par semaine chez eux et poursuivent leur tâche depuis la maison, soit ils réduisent leur temps de travail. Christian Gebauer, qui vit à 260 kilomètres des siens, à opté pour la première possibilité. Cet ingénieur de formation, qui pilote avec quatre chefs de service les achats de produits pour les machines, quitte le bureau le jeudi soir pour un week-end de trois jours avec ses proches et revient le lundi matin. Manager à 80%, est-ce vraiment possible ? Sans problème, répond-il tranquillement. Il suffit d’un peu de bonne volonté et de beaucoup d’organisation. Il faut d’abord savoir déléguer un maximum de tâches à ses subordonnés et les responsabiliser. Supprimer toute démarche inutile, réduire à l’essentiel concertation et décision. Les réunions durent moins longtemps, on réfléchit à l’utilité de certains rendez-vous… »

Gebauer : « Mes meilleures idées me viennent lorsque je me détends le week-end en taillant mes rosiers. J’ai retrouvé une énergie que certains cadres stressés n’ont plus. Dès qu’on leur propose une idée nouvelle, ils soupirent en disant : « J’ai assez de boulot comme ça ! » Ils ne pétillent plus. Moi, je n’ai jamais eu autant de plaisir à travailler. »

« L’équipe de Saskia Küsell, chef de département, apprécie-t-elle de la voir s’absenter ? La manager explique qu’en accordant plus de confiance à ses subordonnés, elle les rend plus motivés et autonomes. Au final, tout le monde s’y retrouve. »

En tant que chef d’entreprise ou manager, les conséquences de ce type d’organisation devraient vous satisfaire : une obligation d’optimiser son temps, un levier de motivation pour ses équipes car la structure de l’organisation conduit à de l’autonomie, une volonté d’efficacité, au lieu d’être sous le diktat de la « présence au travail », etc. Au final, certainement plus de résultat !

Chiche ?  

GS

Photo: http://www.femmeactuelle.fr/bien-etre/news-bien-etre/bien-etre-travail-03568