Cette phrase est un principe de management de Jean TODT, le président de la fédération internationale de l’automobile : la bonne personne au bon endroit.
Une fois les bonnes personnes au bon endroit, les domaines d’expertises sont reconnus. Chaque expert est responsable de son secteur d’intervention. Il doit donc assumer sa méthode de travail et ses résultats.
Malheureusement, dans le sport, certains présidents se prennent également pour des entraîneurs. Ils ne respectent donc pas les prérogatives de chacun. Ils se permettent de faire des constats techniques, tactiques et évidemment psychologiques. Tout le monde a son avis dans ce domaine…
Nous avons un exemple ce Week-end, avec le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel AULAS. Dans l’équipe d’hier, il déclare ceci, à propos de la contre performance de son équipe :
« Il y a un manque de confiance et, dans ces cas-là, l’élément déterminant c’est de maintenir la confiance au groupe… ».
Maintenir la confiance au groupe ne veut rien dire. C’est un discours généraliste. Le concret et l’efficacité c’est de définir la confiance et comment elle se construit. C’est un travail quotidien. Elle ne s’effrite pas à la moindre défaite. Ou alors, ce travail n’est pas fait.
Il poursuit : « Le foot a un côté injuste, ce n’est pas le meilleur qui gagne, mais celui qui en a le plus envie. Il faut faire en sorte que les onze (titulaires) soient des combattants, au-delà d’être des grands joueurs techniques, et travailler sur cette corde-là… ».
Il faut qu’il recrute des militaires aguerris au combat. Il ne sera pas déçu de leur comportement. En plus, il est sûr de gagner et ils vont lui coûter moins cher.
Il finit : « On a une passe difficile mais rien n’est cassé ».
C’est peut être des « passes » difficiles qu’ils font… Revenir à plus de simplicité dans leurs objectifs individuels et collectives est peut être une des clés…
Le respect des rôles de chacun est peut être également un objectif pertinent…
Photo : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Jean-Michel_Aulas.JPG