Bye, bye coupe Davis. L’équipe de France de tennis a donc perdu ce week-end, en Argentine, en quart de finale de coupe Davis. C’est apparemment une grosse déception, notamment pour Gilles SIMON, le joueur qui voulait apporter le troisième point à son équipe.
Aujourd’hui dans l’Equipe, il répond à la question : « comment évacuer une déception pareille ? ».
« En étant plus fort. Là, tout de suite, j’ai envie d’aller m’entraîner et de devenir meilleur. Je crois qu’on avait les armes pour gagner cette rencontre. Il faut repartir au boulot. C’est en devenant meilleur individuellement qu’on rendra l’équipe plus forte. Cet échec me motive plus qu’autre chose ».
Sa réaction est intéressante, car on peut supposer qu’il veut se servir de ce genre de match pour progresser.
Sauf que, pour capitaliser sur ce genre d’expérience et ainsi être meilleur demain, il faut être précis dans l’analyse technique, tactique, physique et mentale. Ce n’est qu’à partir de cette analyse, qu’il pourra se fixer des objectifs pertinents.
Je reste cependant dubitatif sur sa capacité à faire ce type de travail et se donner les moyens d’être meilleur, car dans cet article, il nous relate aussi ceci :
« … Après, la manière, j’avoue que je ne m’en occupe pas trop. Il n’y a que le résultat qui compte. Si j’avais joué le plus mauvais tennis de ma vie et que j’avais gagné, je n’en aurais rien eu à secouer de mon niveau de jeu ».
Apparemment, il a joué un bon tennis et il a perdu. En jouant un mauvais tennis, comment aurait-il pu gagner ? C’est une énigme pour moi.
Il faut vraiment qu’il comprenne que le résultat ne sera qu’une conséquence de son niveau de jeu, et pas l’inverse…
Photo : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Gilles_Simon_2012_(3).jpg