Le succès et l’échec ? Traitez ces deux imposteurs de la même façon !

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La finale de Coupe Davis, entre la France et la Belgique, débute aujourd’hui. Grâce à un article paru aujourd’hui dans l’Equipe, je connais et comprends un peu mieux le succès du Belge, David Goffin. Passionnant !

David Goffin, 7e joueur mondial de tennis, ne raisonne pas court terme ! Son attitude n’est pas exclusivement dépendante des résultats. Il a travaillé, s’est relevé des moments difficiles et prend le temps de construire !

Avant, une gestion d’émotions compliquée…

Goffin : « Quand j’étais plus jeune, je n’arrivais pas à garder mes émotions. Ça explosait ou, plus exactement, j’implosais. Il y avait des matchs où je lâchais. Mais j’ai appris à gérer. Je travaille avec un préparateur mental depuis mes quatorze ans. J’ai appris à rattraper ceux qui m’avaient dépassé quand j’étais plus jeune, et ça m’a fait du bien. »  

Il a donc travaillé de manière cohérente et méthodique. Il a identifié un problème de gestion d’émotions, il a travaillé avec un préparateur mental. C’est juste du bon sens ! Ce qui est encore plus fort, c’est qu’il n’a pas vu ce travail sur du court terme. Cela fait 12 ans qu’il bosse cet aspect de la performance. Bravo, car les incertitudes sont permanentes ! Il faut donc les gérer et les réduire en permanence.

Aujourd’hui, Les mots de Rudyard Kipling en philosophie…

Afin de mieux appréhender ses émotions, il a surtout fait sienne une phrase de Rudyard Kipling : « Si tu peux rencontrer l’échec et le succès, et traiter ces deux imposteurs de la même façon… »

Et oui, ne vivez pas en fonction de vos résultats ! Ils ne sont qu’une conséquence. Gagner ne fait pas de vous un Dieu et perdre ne fait pas de vous un moins que rien ! Facile à dire ? Non, réalité ! Cet état d’esprit lui permet d’être centré sur le jeu et pas sur l’enjeu. Il s’exprime pleinement, il a donc plus d’opportunités de gagner. Victoire ? Pas d’euphorie ! Défaite ? Pas de déprime !

C’est un gagneur…

Ne vous trompez pas, Goffin veut gagner ! Il n’idéalise pas trop la victoire et n’a pas peur de perdre. Du coup, c’est une machine de guerre.

Son capitaine de coupe Davis, Johan Van Herck : « Il adore aller au combat. Il adore jouer les points, surtout quand ils sont chauds. Cette année, je trouve d’ailleurs qu’il fait savoir à son adversaire qu’il est là et bien là, quand le moment est important. Son body language est plus expressif. »   

Attention messieurs les français, ce profil me fait peur. Vous avez intérêt à vouloir aller chercher les choses, plutôt que d’avoir peur de ne pas les obtenir…

Allez la France !

Bon WE.

GS

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