Samedi, Rafael NADAL détrônait Novak DJOKOVIC de la place de numéro un mondial. Dimanche, DJOKO a puni RAFA en final du tournoi de Pékin (6-3, 6-4).
Dans l’Equipe d’aujourd’hui, DJOKO revient sur une différence importante, qui selon lui, a grandement contribué à sa victoire d’hier : « L’autre différence avec Montréal, New York et même Roland Garros (il avait à chaque fois perdu contre NADAL), c’est ma stabilité émotionnelle dans les moments cruciaux. Cette fois, j’ai su rester compact. Ma concentration n’a pas bougé. J’ai retenu la leçon… »
Les émotions sont directement reliées aux objectifs.
Plus vous avez des objectifs de résultat, plus vous êtes sujet à l’instabilité émotionnelle. Lorsque vous êtes focalisé sur le résultat, vous êtes perpétuellement entrain de mesurer l’atteinte ou pas de votre objectif. Vous êtes donc sujet aux émotions ; peur, joie… Pendant ce temps, vous n’êtes pas dans l’action. Vous n’êtes donc pas sur la route de la performance…
Au contraire, plus vous avez des objectifs de performance (les moyens à mettre en œuvre, qui ne dépendent que de vous pour être performant), moins vous êtes sujet aux émotions. Vous êtes focalisés sur l’instant présent, sur le jeu. Il n’y a donc pas de place pour les émotions.
Au haut niveau, les émotions ne doivent pas exister avant et pendant l’action. La clé se situe dans la fixation de vos objectifs. Plus vous aurez des objectifs de performance, plus vous serez dans l’action, dans le présent, dans le jeu…
Je sais, ça n’est pas « sexy » de ne pas avoir d’émotions, mais on parle haut niveau, c’est-à-dire performance. La performance c’est « froid ».
Après l’action en revanche, vous avez le droit d’en avoir des émotions. Vous avez le droit d’être content ou déçu. Pas pendant…
GS
Photo: http://viewallpap.com/novak-djokovic-tennis-ball-match-wallpaper-wallpaper.html