PERDRE ? UNE IDEE REALISTE

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Quelque soit l’action que vous vous apprêtez à faire, l’éventualité de l’échouer est une évidence. Vous n’êtes jamais certains de gagner une compétition, un marché ou un trade. Puisque c’est une évidence, autant la prendre en compte.

Cette idée, d’envisager le scénario catastrophe, pour pouvoir s’y préparer est évoquée par Nathalie Vogelsinger-Martinez, dans un article daté du 16 juin, sur le site du JDN.com.

Elle nous explique, qu’envisager un scénario catastrophe est un outil pour mieux réussir. Extraits :

Qu’est-ce qu’un scénario catastrophe ?

« Personne n’aime prévoir le pire, se frotter au cauchemar de l’opération qui prend l’eau. Nombreux sont ceux qui ont recours aux rituels incantatoires pour l’écarter, des doigts croisés à l’affirmation péremptoire du « Cela ne peut pas arriver ! ».  On pense souvent à tord que l’organisation bien huilée conçue par un esprit rationnel suffit à tenir  l’imprévu à distance. Elle est nécessaire certes mais non suffisante. Faire un « scénario catastrophe » c’est oser penser à tout ce qui peut aller de travers et en faire minutieusement la liste.

Étape1 : Faire une liste exhaustive de ce qui peut arriver de pire

Imaginons que vous devez participer à une réunion importante pour votre société ou pour votre carrière. Vous connaissez à minima votre sujet et vous êtes capable d’être un interlocuteur de qualité. Il n’empêche que vous êtes légèrement stressé car il y a bien sûr des inconnus dans cette opération (problème soulevé, points délicats, réactions des intervenants …). Votre objectif c’est d’être à l’aise c”est-à-dire être au maximum de votre réactivité, adaptabilité, fluidité intellectuelle. Pour cela, vous devez avant cette réunion faire preuve d’une imagination débordante sans aucune censure pour lister tout ce qui peut mal se passer. Plus vous descendez dans l’insignifiant (ex : ne pas me réveiller, avoir la grippe, me disputer avec mon conjoint, oublier de me laver, ne pas prendre ma présentation, subir la grève de transports…), plus votre scénario catastrophe sera performant. Très curieusement, tout ce que vous trouvez « improbable » est ce qui peut arriver de plus probable. Pensez également à faire la liste de toutes les questions que vous ne voulez pas qu’on vous pose.

Étape 2 : Définir des stratégies pour éviter le pire

Maintenant que vous avez fait le tour de ce qui peut potentiellement menacer votre performance, faites correspondre pour chaque entrée des stratégies de contournement efficaces.

Exemple de catastrophe: perdre le contrôle, me mettre en colère, crier.
Exemple de stratégie préventive : m’entraîner à rester calme, respirer, me rappeler les enjeux, faire une séance de relaxation ou de sport la veille.

Étape 3 : Vérifier que vous avez mis en place des stratégies réalistes

Rappelez-vous que des stratégies compliquées, irréalisables ont toutes les chances de ne pas être appliquées car l’être humain aime la facilité. Si faire une séance de sport vous demande un effort considérable c’est un mauvais choix d’un point de vue opérationnel. Ce qui est juste, ce qui est vrai au niveau pragmatique est ce qui donne des résultats pour vous dans la situation donnée. Cela sous-entend que vous connaissez vos fonctionnements, que vous posez un regard honnête sur ce que vous êtes capable ou incapable de faire. A chacun ses qualités ! L’important est de s’appuyer sur celles que vous possédez pour atteindre vos objectifs. Vous économiserez ainsi de l’énergie, gagnerez en plaisir et en confiance. »

Je fais une mise en perspective avec l’acceptation de l’échec. Envisager le pire, c’est déjà commencer à accepter l’idée que je peux, ne pas réussir. Ne vous trompez pas, ce n’est pas se mettre dans une spirale négative que de faire cet exercice. Au contraire, une fois que je sais que je peux perdre, je peux tout faire pour gagner. Je n’ai alors, plus peur de perdre…

GS

Photo: http://club.doctissimo.fr/artmutan/femmes-196646/photo/oeil-6124352.html