NADAL, NADAL, ENCORE NADAL…

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La longue interview de Rafael NADAL, aujourd’hui dans l’Equipe, est encore un délice. Je retiens quatre enseignements majeurs de cette interview.

Le haut niveau, c’est la simplicité : « Le plus important, c’est d’être heureux. Et pour être heureux, il faut que j’arrive le mieux préparé possible pour battre les meilleurs. Je pense au plus simple ».

Le haut niveau, c’est la stabilité émotionnelle : « C’est toujours pareil : tu gagnes, on te voit trop haut ; tu perds, on te met trop bas. C’est l’euphorie ou le drame. Moi, j’essaie de rester au milieu ».

Le haut niveau, c’est beaucoup s’entraîner. Par le travail, il se créer des certitudes et des convictions : « Pour moi, s’entraîner plus, ça reste la meilleure façon de progresser. J’ai besoin de me rassurer par le travail. J’en ai besoin pour être sûr sur je suis au point ».

Le haut niveau, c’est accepter la défaite. Accepter la défaite rend plus fort. Cela permet de ne pas avoir peur de perdre, mais de tout mettre en œuvre pour gagner : « Pourquoi je doute autant ? Je suis quelqu’un qui jamais ne se pense si bon que ça. Pour moi, la défaite est toujours une possibilité. Qu’il s’agisse de la demie contre DJOKOVIC, de la finale contre FERRER ou du premier tour contre BRANDS, c’est pareil. La défaite est toujours dans les parages. C’est une compagne de voyage. Une compagne désagréable mais qu’il faut accepter ».

Quand on parle de Rafael NADAL tous les superlatifs sont employés. Il pourrait presque passer pour un extraterrestre, mais quand on va au fond des choses, on fait un constat clair et net : son approche de la performance est simple et pleine de bon sens.

Le haut niveau se confond avec le nom NADAL…

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