MAURESMO ET LE MANAGEMENT…

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Amélie MAURESMO, la capitaine de l’équipe de France de tennis féminin, a compris une chose essentielle dans son métier d’accompagnatrice, de coach ou d’entraîneur : Elle est à l’écoute des joueuses !

Quand bon nombre d’entraîneurs « décident » et « pensent » à la place de leurs joueurs, MAURESMO adapte ses interventions en fonction de ce qu’elle perçoit chez sa joueuse. Elle veut d’abord observer et écouter avant d’intervenir et de conseiller.

Dans l’Equipe d’hier, elle revient sur sa manière de coacher. Le journaliste dit « qu’elle a privilégié la qualité sur la quantité. Pas d’autoritarisme, pas d’injonction intempestive. Plutôt des interventions courtes, extrêmement ciblées. »

MAURESMO : « Il y a peu de doute en Marion. Une fois sur ses rails, très peu de choses peuvent parasiter son fonctionnement. Je la sentais bien, sûre d’elle-même. Donc je ne lui ai pas dit grand-chose. Il y a des fois, il vaut mieux ne rien dire… »

Vraiment excellent ! Beaucoup d’entraîneur ou de manager se sentent obligés de beaucoup parler, de gesticuler, de conseiller, ils ne veulent soi-disant ne rien oublier… Mais ils oublient justement, que chacun aborde et réagit différemment aux évènements.

En tant qu’entraîneur, il ne faut pas partir de l’homme que vous êtes, sous peine de créer des « problèmes » jusqu’alors inexistants chez « l’autre ». Il faut partir de l’homme que vous avez en face de vous !

Il faut donc d’abord observer et écouter, pour intervenir à bon escient ! Et ça MAURESMO l’a bien compris. Bravo !

Photo: http://www.eurosport.fr/tennis/wimbledon/2013/amelie-mauresmo-celle-qui-a-initie-la-revolution-du-clan-bartoli_sto3830397/story.shtml