Le chef d’entreprise et manager, qu’est Zinedine Zidane vit une période difficile. Après avoir accumulé tant de titres dans une période très courte, il est confronté à une accumulation de défaites, inconcevable dans un club comme le Real Madrid.
D’après l’Equipe d’aujourd’hui, il a commis 5 erreurs majeures, depuis le début de saison.
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Avoir sous-estimé son adversaire
Mercredi, ils se sont fait éliminer de la Coupe du Roi, par une modeste équipe, Leganés. Après avoir gagné 1-0 à l’aller, il a apparemment aligné une équipe B pour ce match retour.
Commerciaux, ne sous-estimez jamais un prospect ou un client. Ne considérez jamais une vente comme faîte d’avance. Il arrive qu’un prospect vous dise : « Il faut que l’on se voit pour voir comment on peut travailler ensemble ». L’erreur majeure est de réfléchir à l’éventuel contrat, sans avoir discuté, cherché et repéré les enjeux du client. Préparez votre rencontre et respectez les fondamentaux d’un entretien commercial. Sans quoi, vous prendrez des claques et vous aurez des performances irrégulières.
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Avoir mal géré le mercato hivernal
En juin dernier, après avoir gagné la Ligue des champions, Zidane aurait dit à son président : « Si tu ne touches pas trop à mon effectif, on la gagnera encore l’année prochaine ». Non seulement, certains joueurs sont partis et non pas été remplacés, mais en plus, il a pensé que le niveau de motivation de ses joueurs serait le même. C’est une erreur, car après une victoire le danger guette.
Managers, vous travaillez pour que votre équipe soit performante et gagne. Ok, mais méfiez-vous des victoires. Ou du moins, attachez-vous à recréer les conditions de la gagne. Il faut re-challenger vos troupes. Il faut retrouver des sources de motivation et des défis. Vous repartez donc d’une feuille blanche. De la même manière qu’un titre ne se défend pas, il se regagne !
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S’obstiner à ne pas recruter en hiver
Zidane aurait fait une sorte de pacte avec ses joueurs : Vous mettez plus d’implication au quotidien, et on ne recrute personne. Apparemment l’implication n’y est toujours pas.
Dirigeant, ne réclamez-pas plus d’implication de la part de vos collaborateurs ! Créez les conditions pour qu’ils s’impliquent plus. La différence est énorme, car la motivation ne se réclame pas, elle se provoque.
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Avoir relâché les efforts
Quand il est arrivé à son poste, Zidane avait remis au goût du jour des entraînements très durs d’un point de vue athlétique. Ces dernières semaines, il a reconnu : « Il faut retravailler plus car ce que nous faisons n’est pas suffisant ».
Managers, ne fixez-pas votre niveau d’exigence en fonction des résultats. C’est une erreur majeure ! Respectez les fondamentaux de la performance. L’exigence au quotidien, l’exigence d’être bon tous les jours, l’exigence du respect des fondamentaux de son métier… Ne soyez pas dans la négociation et l’affect, quand il s’agit d’implication et d’engagement. C’est un prérequis !
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Ne pas couper dans le vif
Le management de Zidane, celui d’un coach très proche de ses joueurs a fait ses preuves. Mais apparemment, il en trouve aujourd’hui ses limites.
Dirigeants, managers, le management est contextuel ! paternaliste, autoritaire, directif… Tout est bon à partir du moment où c’est adapté aux collaborateurs et au contexte. Les hommes évoluent (notamment quand ils ont déjà gagné), et le contexte change. Le management doit donc s’adapter à ces éléments. Manager tout le temps de la même manière, est donc une utopie lorsque l’on veut optimiser le présent et les résultats.
Zidane n’est pas devenu subitement un mauvais entraîneur, il faut juste qu’il soit plus pragmatique dans son management. Mais c’est encore un jeune entraîneur. Affaire à suivre…
Bon WE.
GS
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