MANAGER, C’EST SE CONNAITRE MUTUELLEMENT

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Manager, c’est d’abord connaître les hommes. Certains ont des postures théoriques, sans connaître les individus qu’ils ont en fasse d’eux. Ils sont plutôt dans le participatif, dans le directif, ou encore dans le paternaliste. Tout cela est très bien à partir du moment où c’est adapté au contexte et à la population.

Dans l’Equipe du 15 février dernier, Guy NOVES, le sélectionneur de l’équipe de France de rugby, aborde cette notion de management. Il évoque cette nécessité de connaître avant de manager.

Connaître avant de manager

NOVES : « C’est faux de dire que quelqu’un qui manage des hommes arrive à le faire facilement du jour au lendemain. Tant que tu ne connais pas les hommes individuellement et les réactions collectives, tu ne peux pas être efficace. Tu n’arrives pas avec ton petit livre, tes petites connaissances pour appliquer la règle A, B, C, D… Donc, d’une semaine à l’autre, mon discours a dû être sensiblement différent, que ce soit avant le match, à la mi-temps, dans le débriefing. Mais ça ne regarde que les joueurs, il n’y a qu’eux qui savent ce que je pense réellement d’eux. »

N’être que dans le participatif, que dans la directivité ou encore que dans le paternalisme, a beaucoup de limites.

Qui dit connaître l’autre, dit s’adapter à l’autre

Les outils qui sont bons pour certains ne sont pas forcément bons pour l’autre.

La réciproque est également vraie, les collaborateurs doivent apprendre à connaître leur manager. NOVES : « Il faut qu’ils apprennent à me connaître aussi. »

Manager, c’est la comme la communication, c’est une Co-construction. Une fois que l’on s’est mis d’accord sur le sens d’un mot, on peut avancer. Une fois que l’on se connaît, on peut travailler ensemble.

Le premier boulot du manager est donc d’écouter, d’observer, d’échanger, et d’analyser, avant de diriger, de conseiller, ou d’encourager l’autonomie.

Le point de départ c’est le terrain, pas la théorie…

Très bon WE

GS

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