Dans le journal l’Equipe d’aujourd’hui, Philippe SAINT-ANDRE, le sélectionneur de l’équipe de France de Rugby, nous fait un débriefing du tournoi des six nations. Je retiens trois points essentiels, qui prouvent que la dernière place du tournoi n’est pas usurpée.
A la question du journaliste : Mais pourquoi cette inefficacité ? L’argument de la perte de confiance revient. PSA : « La nouvelle génération lit beaucoup la presse, internet, Twitter, les blogs. Quand la dynamique est négative, ils se mettent la tête à l’envers ».
S’ils ont la tête à l’envers à cause de Twitter ou d’un blog, c’est parce qu’ils n’ont pas assez de certitudes et convictions sur leurs points forts, les stratégies collectives, ils ne se connaissent pas assez, ils ne savent pas bien ce qu’on attend d’eux, etc. Et ça, c’est le travail d’un staff !
Concernant la préparation du premier match du tournoi contre l’Italie. PSA : « On a trop bossé avant l’Italie, on le prend pour nous ».
Evidemment que l’explication n’est pas physique, ou alors à la marge. Ils n’avaient pas joué le premier match, qu’ils voulaient déjà gagner le tournoi ! Alors, quand vous jouez contre l’Italie, qui n’était pas favori du tournoi, vous pensez plus à gagner (car vous êtes obligé) qu’à jouer ! Vous n’êtes donc pas dans l’action, mais dans l’enjeu. Alors, imaginez quand vous perdez. La galère commence…
Après ce premier match, votre objectif de résultat est déjà bien entamé. Alors, vous cherchez des méthodes « subliminales » pour renverser la vapeur. Voici ce qu’à trouvé le Staff, avant France Angleterre. Ils ont distribués aux joueurs, avant le match, une citation de Mère Teresa : « La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter ».
Ouah ! C’est bon coach je suis prêt ! Merci Mère Teresa…
Vivement que l’on parle de haut niveau quand même…
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