Renaud Lavillenie a battu, ce week-end, le record du monde du saut à la perche. Il a sauté 6,16m ! Les raisons de cette performance incroyable sont bien sûr multiples. Il a par exemple utilisé des perches plus longues et plus dures, mais d’un point de vu mental, je retiens deux éléments importants.
Le premier, c’est qu’il est focalisé sur la performance en ayant des indicateurs très précis. Il n’est pas obnubilé par le résultat. Il sait que c’est une conséquence. Dans le journal l’Equipe d’hier, il nous relate ceci : « Le record n’a jamais été ma lubie, ni une obsession… Depuis mes 6,08 à Bydgoszcz, j’ai vu que mes entraînements étaient encore meilleurs que la semaine d’avant. Je savais que j’étais encore plus fort, que j’avais vraiment les moyens de faire un truc… Je me disais que c’était possible (de battre le record) dès cet hiver. Les indices de mes stages étaient bons. »
Le deuxième, c’est qu’avec son nouvel entraîneur (Philippe D’encausse, depuis 2012), ils s’attellent très vite à optimiser un point fort : la vitesse. Toujours dans l’Equipe d’hier, D’encausse raconte : « Quand on a un perchiste pareil entre les mains, on n’a pas le droit de se planter. Après il ne s’agir pas de révolutionner quoique ce soit. Mais ce sont des détails, c’est de la F1. » Mais comment optimiser les détails ? Dans ce cas de figure, en optimisant ses points forts.
Bravo Renaud ! La manière dont il construit ses performances nous laisse augurer encore de belles surprises. 6,30 ?
GS
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