Faisant suite aux sujets rédigés sur le micromanagement depuis trois semaines, j’aborde aujourd’hui un autre exemple de comportement de « petit chef » : Ne pas déléguer les tâches à responsabilités.
Dans l’article de la revue management de février, Il nous est évoqué l’exemple suivant :
« Quand vous vous délestez de certaines missions au profit de cotre équipe, on peut être sûr qu’il s’agit de tâches ingrates ou de dossiers qui ne vous intéressent pas. Plus grave, votre stress et votre peur de l’échec sont tellement perceptibles que vos collaborateurs, totalement paralysés, préfèrent se cantonner à des tâches d’exécution. D’ailleurs au moindre couac, vous reprenez la main, comme cette responsable d’un service de formation qui, après avoir confié à sa nouvelle assistante la rédaction d’une plaquette de présentation, a retravaillé elle-même le document, qu’elle trouvait confus, sans donner d’indications à sa collaboratrice pour qu’elle se corrige. »
Si vous vous retrouvez dans cet exemple, vous êtes entrain de construire vos échecs futurs. Pour optimiser les résultats de votre service ou de votre entreprise, il faut déléguer. Les bénéfices y sont multiples : les idées de vos collaborateurs peuvent être innovantes et constructives, leur créativité est stimulée, c’est un levier de motivation, c’est un levier de reconnaissance… C’est un outil essentiel pour optimiser vos résultats.
Déléguer, nécessite de remplir trois conditions essentielles :
– Manager = Se manger ! Pour déléguer, il faut faire confiance et accepter que les choses ne soient pas traitées de la même façon que vous. Il y a d’autres manières de « bien » faire que vous. Lâcher prise et faîtes-vous confiance ! Vous pourrez ensuite déléguer.
– Accompagner et contrôler ne veut pas dire fliquer. Déléguer ne veut pas dire laisser les gens faire ce qu’ils veulent. Au contraire, soyez disponible pour les aider, soyez à leur écoute, demandez-leur comment ils vont s’y prendre… Tout ceci, sans jugement de valeur, mais dans le but de construire ensemble.
– Soyez patient. Oui, au début vous serez peut être frustré de la vitesse avec laquelle votre collaborateur va traiter ce sujet. Mais, si vous l’accompagnez, il va monter en compétences et ira peut être plus vite que vous à la fin. Prenez du temps au début, pour aller plus vite ensuite.
Le patron est un chef d’orchestre, alors utilisez vos musiciens. Sinon, faîtes une carrière solo.
GS
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