Dans la revue management, il est posé une question à Alexandre Malsch, le fondateur de Melty : « Y a-t-il, dans votre façon de manager, un élément particulier qui a favorisé la réussite de Melty ? » « Notre mode de recrutement sans doute ».
Passez-vous suffisamment de temps à préparer vos recrutements ? Savez-vous ce que vous recherchez ? Quels outils ou stratégies, utilisez-vous pour calibrer le candidat ? Quelle place accordez-vous à la passion, au plaisir, aux valeurs humaines ?
Alexandre Malsch, nous livre un des secrets de sa réussite : « On n’embauche que des gens passionnés et capables d’apprendre à apprendre. Dans une start-up, tout va très vite. Ceux qui sont arrivés il y a quelques années pour créer le site sont déjà en train de construire autre chose. Nous sommes dans une logique de partage. C’est pourquoi nous demandons à nos salariés de nous dire régulièrement si on leur apporte toujours quelque chose. Si cela se limite à de l’argent, il y a un problème. Dans ce cas, il faut rectifier le tir. Ou alors se séparer. »
Tout cela vous paraît idyllique ? Ce qui est très intéressant avec ce type d’exemple, c’est qu’on voit apparaître, depuis quelque temps déjà, un nouveau type de management.
L’homme semble être replacé au cœur du projet. Sa créativité semble sollicité, son avis demandé, son bien être pris en compte, son autonomie favorisée, l’entreprise a pour objectif d’apporter quelque chose à ses salariés, etc.
Dans un resserrement économique, j’ai l’impression également, que l’on resserre la qualité du management…
GS
Photo :