Jérémy CHARDY, tennisman français, s’est qualifié hier pour son premier quart de final d’un tournoi du Grand Chelem. Dans un article aujourd’hui dans l’Equipe, nous pouvons lire quelques raisons de ce succès.
Voici quelques temps, son entraîneur lui a dit : « je lui ai demandé d’arrêter de se mettre de la pression, de prendre du recul, d’être très tranquille et serein par rapport à son statut de 32e mondial. Contre DELO POTRO, s’il commence à réfléchir, c’est terminé. Il faut poser le cerveau ».
Par pitié, ne posez jamais le cerveau, sinon ça va être compliqué. La réflexion est indispensable au plus haut niveau. Au contraire les sportifs doivent être en perpétuelle réflexion. Si son coach parle de se poser des questions existentielles, c’est-à-dire des questions axées sur l’éventualité de perdre ou gagner, je suis d’accord avec lui. En revanche, des questions sur sa stratégie, l’utilisation de ses points forts, les points faibles de l’adversaire… sont très utiles.
C’est d’ailleurs ce que semble faire CHARDY : « Je n’ai pas trop envie de me fixer un objectif de classement car ça ne veut pas dire grand-chose. Ce ne sont que des chiffres. Il faut croire en soi et se concentrer sur le travail. Ça ne sert à rien de se fixer un objectif de classement qui met une pression inutile ».
Oui, oui et oui Jérémy. Reste dans l’action et non dans l’anticipation d’un éventuel résultat.
Le mental est la gestion de l’incertitude. Vous pouvez essayer de ne pas vous poser de questions… c’est impossible. En revanche, CHARDY à répondu aux questions qu’il s’est posées en amont. Et pour ça, il faut un cerveau. Surtout Jérémy, ne pose pas ton cerveau, tu en auras besoin pour aller voir encore plus haut…
Photo : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Flickr_-_Carine06_-_Jeremy_Chardy.jpg