Je reviens aujourd’hui sur un match de tennis époustouflant qui a eu lieu hier, à l’Open d’Australie. Ce match entre le numéro 1 mondial, Novak DJOKOVIC et Stanislas WAWRINKA, à duré 5h et DJOKO à gagné…
Aujourd’hui dans l’Equipe, ces deux acteurs reviennent sur ce match de « fou ». Vu l’intensité et la qualité du match, les joueurs ont forcément été bons dans tous les domaines (technique, tactique, physique et mental), mais quand on analyse plus en détail les commentaires de WAWRINKA, on peut trouver un élément de réponse à sa défaite.
A la question du journaliste : « Vous menez 6-1, 4-1. DJOKOVIC est étouffé. Et là, que se passe-t-il ? On dirait que vous avez d’un coup commencé à réfléchir, à réaliser ce qui se passait… WAWRINKA : « C’est pas faux. J’ai pensé comme ça. Mais ce n’est pas la clé du match. Je connais trop bien Novak, je connais trop bien les matchs en Grand Chelem : même si j’avais mené deux sets à rien, ça n’aurait pas forcément changé la fin. On sait tous qu’il faut un miracle pour coller trois petits sets à DJOKOVIC ».
Il dit que ce n’est pas la clé du match. Mais je pense que c’est un tournant. Il jouait son jeu sans penser « résultat » et d’un coup il s’est aperçu qu’il mettait une « volée » au numéro 1 mondial. Il se passe quelque chose de bizarre… ce moment de doute ou de réflexion, l’a peut être empêché de rester concentré sur le jeu et ainsi de gagner le deuxième set.
Même si DJOKO aurait peut être gagné en étant mené 2 sets à 0, je maintiens que ce fait de jeu fut important. Et il fut mental…
Finalement, ce qu’on appel les « détails », ne sont-ils pas les plus importants ?