LE MANAGEMENT CELLULAIRE

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Qu’est-ce que le « management cellulaire » ? C’est un style de management où il n’y a pas de hiérarchie. Pas de chef. Utopique ? Pas tant que ça, car dans certaines sociétés, cela fonctionne.

Sur le site du figaro.fr, en date du 27 février 2014, Christophe Baillon, fondateur de Sogilis, nous raconte pour quelles raisons il utilise ce type de management, et quels sont les prés requis pour un fonctionnement optimal.

En 2008, 3 salariés composaient cette entreprise Lyonnaise, qui produit des logiciels sur mesure. En 2014, ils étaient 20.

Christophe Baillon raconte : «À ce moment précis (2008), nous aurions pu nous laisser tenter par la croissance et embaucher à tour de bras. Mais nous voulions éviter le modèle de société de services qui fait de la quantité au détriment de la qualité. Je suis persuadé que le recrutement de masse est une mauvaise chose».

Il faut donc que le recrutement soit très qualitatif. Selon l’article, le dirigeant aime citer Jim Collins, consultant américain, pour vulgariser sa manière de recruter et de manager chez Sogilis: «Il faut d’abord mettre les personnes dans le bus avant de choisir sa destination.»

Autrement dit, il faut mettre la bonne personne au bon endroit. Mais quel process de recrutement utilise t-il ?

Christophe Baillon : « Ce sont d’abord les équipes qui rencontrent le candidat. Elles nous confient, à mon associé et à moi-même, ce qu’elles en ont pensé. Généralement, lorsque nous recevons la personne sélectionnée, c’est pour une simple validation, parce que nous savons déjà tout de lui, et qu’il est ‘câblé’ pour travailler chez nous. »

Une fois le recrutement effectué, la personne intègre une cellule de 6 personnes : « Chez Sogilis, avec ce système de management cellulaire, chaque collaborateur est sur un même pied d’égalité. Il n’y a ni chef, ni adjoint, ni aucun titre hiérarchique. Pour chaque cellule, il y a un «référent» choisi par les membres de la cellule, qui est chargé d’être à l’écoute, à tout moment. »

«Tous les employés jouissent du même confort, de la même liberté: aucune contrainte horaire, aucune obligation… À partir du moment où le travail est bien fait», souligne Christophe Baillon.

Chacun pourra juger de la pertinence de ce type de fonctionnement, mais ce qui est primordial dans ce cas de figure, l’est tout autant dans n’importe quelle autre structure : le recrutement !

Si chacun est à sa place dans l’entreprise, il sera sur la route du plaisir, de la progression, de la productivité… Donc l’entreprise sera sur la route de la performance !

GS

Photo : http://www.metaprojets.com/fr/formations-management-de-projets/nos-formations-en-management-de-projets_77