Le haut niveau, ce n’est pas avoir des attentes, mais tout mettre en place pour réussir. Le haut niveau, c’est de l’exigence au quotidien, de la persévérance, de la réflexion, de l’engagement dans son projet… Pas du rêve.
Ce haut niveau est aujourd’hui symbolisé par Daniil Kvyat. Le pilote automobile Russe, tout juste vingt ans, vit sa première saison en F1. Dans l’Equipe de samedi dernier, il accorde une interview passionnante, pour tous ceux qui sont férus de recherche de l’excellence. Extraits.
La journaliste : « Est-il vrai que vous ne vous attendiez pas à décrocher aussi vite un volant en F1, après votre titre de GP 3 l’an passé ? »
Kvyat : « Non, je ne m’y attendais pas. En fait, je ne fonctionne pas comme ça. Je n’espère pas les choses, je ne les rêve pas. Mais je fais tout pour qu’elles arrivent. »
La journaliste : « Votre équipier, Jean-Eric Vergne, est-il, quelque part, un repère pour vous ? »
Kvyat : « Oui et non. Oui, parce qu’il est très rapide et qu’il a du talent. J’ai fini devant lui en Chine. Non, parce que, pour le moment, je veux rester concentré sur moi, sur ceux qui m’entourent et travaillent avec moi. On progresse ensemble. Si je commence à prendre trop de choses en considération, je risque de m’égarer. »
Quelle maturité ! S’il associe la « théorie » à la « pratique », nul doute que le prochain Vettel est déjà sur les pistes.
Affaire à suivre…
GS