LE DROIT A L’ERREUR

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Pour gagner, il faut accepter le droit à l’erreur. Ce n’est pas de la philosophie, c’est une réalité. Quoique vous fassiez, l’éventualité de perdre et faire des erreurs, est une réalité.

La revue management de ce mois-ci, évoque ce concept, dans un reportage sur le management moderne. Il est notamment expliqué, que pour se transformer en Open Manager, il fallait autoriser ses équipes à faire des erreurs : « Pour que l’équipe s’empare de la liberté d’action et de décision que vous lui accordez, encore faut-il que vous lui reconnaissiez le droit de se tromper. « Fail early to succeed sooner » (Echouez tôt pour réussir plus vite) : cette injonction doit être au centre de son action. « Ce mode de management inductif incite le salarié à réfléchir par lui-même et à trouver des solutions, constate Nicolas Arnaud, enseignant chercheur en sciences de gestion à Audencia, à Nanterre. Cela le responsabilise. C’est aussi une marque de confiance en ses capacités. »

Paul Courtois, directeur marketing et partenariats chez Arval SME : « Si l’un de mes collaborateurs lance une piste intéressante, j’accepte d’emblée l’idée que cela ne va peut être pas marcher et je le lui dis pour le mettre à l’aise. Puis je teste son projet en lui posant une série de question : « As-tu réfléchi à tel risque ? Au retour sur investissement ? Et si c’était ton argent, le ferais-tu aussi ? » Dès lors que les réponses sont satisfaisantes, je lui dis de foncer, même si tout, à ce stade, n’est pas ficelé à 100%. Avant de lui donner mon aval, je fixe cependant des directives claires sur l’objectif à atteindre, les ressources et le budget que je suis prêt à allouer… Ensuite, je lui laisse toute liberté quant à la méthode d’action. Pas question pour moi de distribuer des « go » toutes les cinq minutes. »

Autoriser le droit à l’erreur, ne veut pas dire laisser vos collaborateurs dans la nature et se planter tout seul. Vous avez un rôle de préparation avec lui, d’accompagnement et d’analyse.

S’autoriser le droit à l’erreur et accepter l’idée que la défaite est une possibilité, est un des premiers leviers de la réussite. Mais encore une fois, pour autoriser les autres à faire des erreurs, encore faut-il, vous l’autoriser à vous-même…

GS

Photo: http://unissons.fr/programme-prenez-le-leadership-de-votre-entreprise/