Le diable se cache dans les détails !

Perfection.jpg

Dans le sport de haut niveau, ce sont les détails qui font la différence. Du coup, ce ne sont plus des détails au sens où on peut l’entendre. C’est probablement l’essentiel !

Dans l’entreprise c’est la même chose. Bernard Jomard, président de Goldman Group, partage cette idée. Il appelle ça, « la perfection du banal », c’est avoir une philosophie d’entreprise qui s’attache au sens du détail. En date du 21 juin dernier, sur le site Les Échos.fr, il nous livre ses conseils pour y parvenir.

Respectez vos engagements… 

Jomard : « La perfection du banal qu’est-ce que c’est ? Si vous achetez une machine à laver le linge, vous vous attendez à ce qu’elle lave le linge, qu’elle le lave bien, qu’elle ne consomme pas trop d’eau, pas trop d’énergie et que vous n’ayez jamais de surprises. C’est à dire que la charnière de la porte ait une durée de vie normale et qu’il n’y ait aucune surprise dans le programmateur et dans tous les éléments. Il faut donc qu’il y ait un respect de l’engagement du fabricant vis à vis des clients. Que ceux-ci n’aient aucun soucis durant toute la durée de vie de la machine. ».

Pour lui, le sens du détail est la clef pour améliorer la philosophie de l’entreprise car ça permet la perfection du banal. Je suis d’accord, et j’y rajouterais deux bénéfices majeurs :

  • Ça permet de ne pas « s’endormir » sur ses lauriers. C’est très humain de se relâcher quand les résultats sont présents. La perfection du banal, en tant qu’habitude et process, va permettre de faire perdurer ces résultats
  • Certaines entreprises consacrent plus d’énergie à aller chercher des clients, qu’à bien s’occuper de leurs clients existants. C’est une erreur et un non-respect ! La perfection du banal, va permettre de fidéliser vos clients

Chez Rolex, les toilettes sont parfaites… 

Il poursuit : « Si vous achetez un plat cuisiné et que vous avez une très belle photo avec les composants,  vous vous attendez à ce que l’intérieur du plat cuisiné soit constitué des mêmes ingrédients que ceux présents sur l’image. Ce sens du détail est indispensable, il va de la logistique jusqu’aux toilettes. Si vous allez aux toilettes chez Rolex ou dans n’importe quelle entreprise : elles sont parfaites ».

Quand j’affirme que le résultat n’est qu’une conséquence, nous avons encore la preuve. Ces entreprises, qui ont le sens du détail, ne réfléchissent pas tous les jours au C.A. Elles se mettent en action, pour satisfaire leurs clients, et respecter leur engagement.

Je vois beaucoup d’entreprises guidées par la croissance et l’envie immédiate de se développer. Je suis Ok, mais n’oubliez jamais que le diable se cache dans les détails. Si vous oubliez les fondamentaux, vous le paierez un jour. A moins que vous ne soyez très riche, engagez-vous sur le chemin de la perfection du banal…

Bon WE

GS

Photo :