Cette notion d’exemplarité, c’est-à-dire assumer ses responsabilités, est un concept qui peut apparaître évident lorsqu’on est manager ou responsable. Mais dans les faits, est-ce aussi évident ?
Cette idée est abordée dans le même article que la semaine dernière, de la revue management du mois de septembre. Nous pouvons y lire ceci :
« Face à un coup dur, le chef doit s’approprier et non chercher à s’en décharger en repassant le bébé à un adjoint. Cela requiert du courage et une solide capacité de discernement. Lorsqu’en 2008, pendant une démonstration militaire, un sous-officier du 3e RPIMa a tiré sur la foule après avoir chargé par erreur son arme avec des balles réelles, le colonel chef de corps a rapidement assumé la faute de son sergent en se déclarant publiquement responsable du drame. Une manière de conserver son capital confiance avec le reste de l’équipe. A défaut, en effet, il lui serait devenu impossible d’en obtenir le maximum. « Prendre ses responsabilités devant un obstacle et faire preuve d’exemplarité représentent des éléments de crédibilité énormes, souligne Patrick DESJARDINS. Et c’est également valable dans le monde civil. »
Le courage est probablement essentiel à posséder lorsqu’on dirige des équipes. Mais intellectuellement, c’est une évidence d’assumer ses responsabilités ! Piloter un groupe, ce n’est pas que donner des directives. C’est aussi assumer son rôle. Mais pour ça, il faut être courageux, ne pas avoir peur de perdre son job, avoir des valeurs… C’est également vrai dans la vie de tous les jours. Assumer vos conneries et vos responsabilités, vous assumerez mieux vos réussites…
Sans compter les bénéfices que vous en retirerez (vous pourrez vous regarder dans une glace), votre équipe vous suivra. Vous pourrez être éxigeant avec elle en terme de comportement et performance. Et à la fin, c’est vous qui gagnerez!
Suite au prochain numéro : Cultiver la force du collectif
GS