L’entraînement est indispensable pour réussir. Il permet, entre autre, de gagner du temps, de l’expérience et donc de se créer des certitudes. Il faut qu’il soit qualitatif, avec des objectifs précis donc mesurables, des mises en situations équivalentes à la compétition.
Plus vous répéterez des situations sur les plans techniques, tactiques ou physiques, plus le match sera la continuité de l’entraînement.
Ce thème est abordé aujourd’hui dans l’Equipe, avec Bozidar MALJKOVIC. Cet entraîneur Serbe de Basket, coachait l’équipe de Limoges en 1993, lorsqu’ils furent champions d’Europe.
« Quand on faisait notre cinq contre cinq à l’entraînement, à Limoges, c’était plus dur physiquement que 80% de nos matchs. C’est la vérité. Et, quand une équipe arrive à ce niveau-là, elle est devenue une grande équipe ».
Je laisse le soin aux préparateurs physiques de discuter des bénéfices ou inconvénients de s’entraîner de cette manière. En revanche, sur le plan mental, ce qui est très intéressant, c’est que les joueurs se créent des certitudes.
A force de « vérifier », que l’entraînement est plus difficile que le match, ça devient une conviction, donc une force. Ils auront des certitudes factuelles sur le plan physique. Pour peu que la tactique soit claire, comprise par tous, cohérente et perspicace, la route de la performance est tracée…
Ce que je retiens d’essentiel, c’est que le match doit être la continuité de l’entraînement. S’entraîner pour s’entraîner ne sert évidemment à rien. Il faut qu’il y ait du sens et un lien avec ce que vous voulez faire en compétition…