Hier, Tessa Worley est devenue championne du monde de ski, pour la deuxième fois. Dans l’Equipe d’aujourd’hui, le journaliste pointe sa volonté et sa détermination hors norme, comme causes essentielles.
Pour devenir championne du monde, après une blessure en 2013, elle possède probablement une grosse volonté, un engagement et une grande détermination. Mais la genèse de son succès est ailleurs !
Être déterminé et combatif, est une conséquence. Le plus important est de se mettre sur le chemin de la persévérance et du travail.
Tessa Worley s’est mise sur cette route…
Ne pas avoir d’attente de résultat…
Elle n’est pas dans la projection et l’espérance. Elle est dans l’instant présent et dans l’action. Worley : « Je n’ai pas eu de temps d’avance avec mon esprit. Je ne m’imaginais pas en Coupe du monde avant d’y être ni en gagner une avant de le faire. Jamais je n’ai été à me dire : il faut, il faut. J’ai progressé à mon rythme à moi, je n’ai pas eu ce poids de l’attente ».
Fantastique ! Elle ne s’est pas « handicapée » en s’obligeant tel ou tel résultat. Elle n’avait pas d’attente de résultat. Elle était beaucoup plus « légère » psychologiquement, et du coup elle pouvait se concentrer sur son travail quotidien, sans parasites. Elle faisait donc tout pour gagner, sans s’y obliger…
Aimer ce qu’on fait…
C’est peut être une lapalissade, mais c’est toujours bon de le rappeler : pas de grande victoire sans aimer ce que l’on fait. Pas de grande victoire sans plaisir.
Worley : « Je ne bosse pas plus que les autres, mais ça ne me coûte pas du tout. Le travail physique, les à-côtés du ski font partie intégrante de mon sport. Je n’ai pas de mal à sortir, à faire les choses sans me rappeler tous les jours : c’est pour les jeux 2018 ! »
Après sa blessure : « Je ne me suis jamais dit j’arrête, ça ne reviendra jamais. Ni je continue le boulot, je vais regagner. Pas du tout. J’appartiens à ce milieu-là, je fais ce que j’aime, je continue à travailler pour faire ce que j’aime. C’est simple. Je ne regrette pas ces deux dernières années, j’ai avancé à mon rythme. Je pense que, l’an dernier, ce n’était pas solide comme maintenant. »
Elle s’est donc préparée à gagner en faisant d’une part ce qu’elle aime, et d’autre part, en ne se projetant pas sur d’hypothétiques résultats. Du coup, elle a fait preuve de persévérance et de volonté tous les jours. Si l’on ajoute ses qualités physiques ou techniques de skieuse, ça produit une machine à gagner. C’est Tessa Worley…
Bon WE
GS
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