Pour les filles, c’est tout sauf un hasard !

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L’équipe de France de handball s’apprête à disputer une demi-finale de championnat du monde, ce soir. Non seulement, les françaises ne sont pas là par hasard, mais en plus on perçoit une grande force dans cette équipe. Une foi en elle, elles semblent parées pour le combat !

Comme pour les mecs, des défaites salvatrices…

Les handballeurs français ont commencé leur razzia de titres, après quelques déboires. Les filles semblent emprunter le même chemin. L’Equipe d’aujourd’hui retrace ce parcours qui va peut-être les mener sur le toit du monde.

Elles décident désormais de leur sort…

Durant la campagne de qualification pour les J.O de Rio 2016, elles décident de changer d’état d’esprit. Le DTN, Philippe Bana : « Plutôt que de stresser sur l’événement, elle ont pris le problème par un autre bout. Elles avaient le devoir d’être au-dessus, d’être une autre équipe ».

Changement de perspective totale. Plus de peur de ne pas avoir, mais une envie d’aller chercher. Une envie de prendre les choses en mains. D’une position d’attente, elles ont décidé d’être actrices ! Allison Pineau : « Là, on ne voulait rien laisser au hasard ». La trajectoire devenait claire, elles étaient sur la route du haut niveau.

Un travail plus pointu…

A l’aide de la vidéo, le coach Olivier Krumbholz, sollicite beaucoup plus les joueuses pour élaborer la tactique. Siraba Dembélé : « Il fallait arriver sur les matchs couperets avec de réelles réponses handballistiques. On était au taquet, on savait ce qu’on faisait ».

Elles étaient donc fortes mentalement, car elles avaient des convictions sur leurs forces et leurs stratégies.

Une prise en compte de tous les leviers de la performance…

Philippe Bana : « Quand on a imaginé l’Euro 2018, que la France organise, on s’est demandés comment progresser jusqu’à cette échéance. On a choisi d’étoffer le staff ». Résultat, un préparateur mental, un préparateur physique au quotidien, un troisième kiné et un troisième adjoint. Krumbholz : « Il faut s’attacher à toutes les dimensions de la performance. Ce sont tous ces moyens renforcés qui permettent de gagner ». C’est évidemment du bon sens, mais bravo, car il se fait rare.

Une force collective…

Laura Flippes : « Il n’y a plus de titulaires ou de remplaçantes ». Le coach fait beaucoup tourner et concerne tout le monde. Toutes les filles savent qu’elles ont un rôle à jouer. C’est une vraie équipe !

Ça sent bon tout ça ! Mais la Suède n’est probablement pas là non plus, par hasard. Dans le sport et la vie en générale, le récit n’est pas écrit d’avance, mais elles ont travaillé et ont des convictions. On peut donc y croire…

Bon WE.

GS

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