Le tennisman Lucas Pouille, a vécu une année 2018 très compliqué. Il s’est donc livré à une profonde remise en question pour se remettre sur le chemin de la performance. Il a pris les choses en mains et ne s’est pas voilé la face. Il est redevenu le patron de son projet. Ce que l’on devrait tous faire !
Dans l’Équipedu 24 janvier dernier, juste avant son quart de finale contre Djokovic, il est revenu sur sa métamorphose. De cet article, on perçoit qu’il a compris trois aspects importants pour être performant.
Il a compris qu’il fallait une stratégie claire…
Certains se trompent de combat dans la préparation d’un match ou d’un RDV. Rigoler ? Être sérieux ? Écouter de la musique ? Peu importe, faîtes ce que vous voulez. Votre perf ne se jouera pas là. Est-ce que vous savez ce que vous voulez faire et comment ? Tout est là !
Pouille : « Auparavant, je n’acceptais pas de déconner avant les matchs. Aujourd’hui, j’étais mort de rire cinq ou dix minutes avant de rentrer sur le court. Ça fait du bien. Ce n’est pas pour ça qu’on est moins sérieux, mais ça enlève pas mal de pression. »
Il a compris qu’il faut jouer pour soi, pas pour les autres…
Pouille : « Il y a un peu plus de maturité d’accepter que si je fais le maximum, on ne pourra pas me le reprocher. Il y aura toujours des commentaires négatifs mais moi, je sais que j’ai fait le maximum et ça ne peut pas me toucher. Je gagnerai des matchs en jouant, pas en me souciant des uns et des autres. Si on se pose ces questions-là, on ne peut pas gagner. Si on joue, on accepte d’être dans le dur, de sauver des balles de break, d’en avoir et ne pas les convertir, on rentre dans le duel et on parle vraiment de tennis. C’est être humble. »
Se libérer du regard des autres, c’est s’engager pleinement dans ce que l’on fait. Ça reste la route la plus rapide pour gagner. C’est vous le patron de vos performances. Ne laissez pas les donneurs de leçons guider votre vie…
Il a compris que les résultats se construisent…
Pouille : « Amélie (Mauresmo) n’a pas arrêté de me répéter que l’objectif n’était pas en janvier. Le matin, en se réveillant, on a des objectifs à l’entraînement, on en parle à la fin de la séance, on voit ce qui s’est bien passé ou pas, la journée est belle et on continue. Tous les jours, c’est pareil. Si on perd, on se relève et on retravaille le lendemain. Avec une victoire, on n’est pas le meilleur du monde et avec une défaite le plus nul. C’est un travail de constance au quotidien ».
Il a fait sienne la philosophie de Nelson Mandela : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ». Et oui, ne remettez-pas votre confiance, votre motivation, votre détermination… uniquement dans les mains du résultat.
Faîtes les choses et si possible avec des objectifs qualitatifs, plus que quantitatifs. Le reste…
Bon WE
GS
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