L’article évoqué hier, dans l’équipe magazine de samedi dernier est tellement riche que j’y reviens aujourd’hui. Richard DACOURY, joueur de basket, revient sur le coaching du Serbe, Bozidar MALJKOVIC, lors de l’épopée 1993.
Après une critique de match très acerbe de la part du coach, DACOURY « explose » dans le vestiaire, car il estime que le coach est de mauvaise foi par rapport à l’analyse de ce match gagné. Après cet épisode, plusieurs jours passent et DACOURY fait le « minimum syndical ». Il est fâché…
Il raconte : « Maljko me convoque dans son bureau. Je me dis que c’est bon, j’ai gagné, il va s’excuser. Tu rigoles ! Il sort son carnet où il marquait absolument tout. Et il commence : « Tel jour t’étais en retard, tel jour t’as mal fait ci, tel jour t’as pas fait ça. » Du subjectif, on est passé à des faits, rien que des faits.
Et il termine : « Richard, y a deux solutions, soit tu redeviens ce que tu étais au début et on repart sur de bonnes bases, soit tu quittes l’équipe immédiatement, pas de problème pour moi. »
Pendant trois secondes, je me dis : « C’est bon, tu m’as cherché, tu m’as trouvé. » Mais une partie de moi se dit quand même qu’il a peut être raison. Et je suis retourné à l’entraînement ».
Managez sur des faits ! Vous pourrez expliquer ce que vous attendez, être écouté, être crédible, être cohérent, être respecté… et être exigeant !
Vous mettrez vos collaborateurs sur la route de la motivation, de la confiance, du plaisir, de la cohésion… Vous optimiserez vos résultats…
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