Jo-Wilfried TSONGA ne sait toujours pas où il va. Dans un article, aujourd’hui dans l’Equipe, il nous livre ceci :
« On n’est pas des sprinteurs, on n’a aucun repère. Demain, je peux jouer le meilleur tennis de ma vie et, après-demain, le plus pourri. C’est parce que notre sport est très complexe. On pourrait presque dire que c’est une combinaison entre le golf et le marathon. L’adresse ne suffit pas, il faut aussi une grande forme physique. Le pire, c’est que tenir la grande forme ne veut pas automatiquement dire qu’on va jouer le tennis de sa vie. Il faut réunir plein d’éléments différents en même temps… ».
On nage en plein dans l’incertitude ! Il n’a aucun repère. Quel désastre. Quelle fragilité mentale. Les repères, ça se construit.
Sa préparation physique, elle se construit. Les préparateurs physiques sont là pour préparer les athlètes à arriver dans les conditions optimales à la période décidée. Une préparation qualitative permet d’avoir des repères et des certitudes sur son état.
Les aspects techniques et stratégiques se travaillent également. L’enchaînement des matchs doit permettre de mieux se connaître, d’identifier ses points forts et ses axes de progression. Il permet également de mieux connaître ses adversaires, donc ses points faibles. Il permet donc de capitaliser de l’expérience, donc des certitudes.
Evidemment, il existera toujours des zones d’incertitudes, mais le but c’est de les réduire par un travail qualitatif et précis.
Ce qui est positif avec ce genre de joueur et les sportifs français en général, c’est que ce sont de « bons » joueurs. Ils procurent des émotions au public, car on ne sait pas à quoi à s’attendre.
C’est sympa, mais ce n’est pas du haut niveau…
Photo : http://www.flickr.com/photos/la_bretagne_a_paris/8885643575/