Comment appréhender les épreuves de la vie ?

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On passe tous par des moments plus ou moins difficiles dans notre vie. Une fois que nous en sommes conscient, le premier bon réflexe c’est déjà de ne pas en être surpris. Après, normal ou pas d’être confronté à cette difficulté, peu importe ! La vraie question, c’est comment je la vis et comment je la traite ?

Le parallèle avec le sport est toujours très intéressant. Que vous soyez un champion ou pas, la progression et l’atteinte de résultats passent inévitablement par des périodes d’inconforts, voire de souffrances.

Ce fut le cas de Juliana Buhring. Le magazine, The Red Bulletin du mois de septembre, nous raconte ses techniques pour surmonter des moments difficiles. La cycliste d’endurance est devenue en 2012, la femme la plus rapide à avoir accompli le tour du monde à vélo.

« Pendant son périple de 29 060 km en 152 jours, elle a traversé un cyclone en Inde, échappé à des meutes de chiens déchaînés en Turquie et souffert d’hypothermie en Nouvelle Zélande ».

Pas mal comme épreuves… Mais comment a-t-elle géré ces moments ?

Les moments difficiles sont des angles d’approches…

Pour certains, un moment difficile est une véritable souffrance. Pour d’autres, c’est une opportunité. Tout est donc une question d’angle d’approche. Tout est une question d’état d’esprit. Tout est une question de dialogue interne.

Juliana Buhring : « Vous apprenez bien vite que tout n’est que temporaire et que ce mauvais moment va passer ».Elle a donc utilisé une technique psychologique efficace pour elle : elle s’est servi des mots pour modifier son état d’esprit. « Mes propres encouragements me permettaient de prendre du recul et de savoir ce dont j’avais besoin ».

Elle s’est donc construit son dialogue interne, en fonction des épreuves rencontrées :

  • Pour surmonter la douleur ou l’ennui, elle faisait appel à la positivité: « Je me disais : « c’est amusant… une super excursion ! », ce qui amenait mon cerveau à éteindre les alarmes m’incitant à m’arrêter. »
  • Lorsque sa motivation était au plus bas, elle adoptait un discours négatif pour retrouver de l’énergie : « Allez, grosse paresseuse, bouge-toi ».
  • Si une catastrophe survenait, elle entrait en mode guerrier « Alors, qu’est-ce que tu as dans le ventre ? C’est vraiment tout ce que tu peux faire ? ».

Elle conclut : « À certains moments, je me sentais fatiguée et malade, mais quand je passais le cap, j’avais un vrai coop de boost. Je me sentais euphorique ».

Ces techniques psychologiques peuvent paraîtres simplistes et peu efficaces pour certains. Mais elles peuvent être très intéressantes. Je le répète, la vie est comme on la regarde.

Et tout ça est encore question d’entraînement. Entraînez-vous à vous questionner comment passer cet obstacle. Entraînez-vous à changer de logiciel. Entraînez-vous à lâcher prise et à vous rebrancher sur le positif de ce que vous vivez.

Transformer un problème en opportunité. On prend un coup sur la tête et le lendemain on s’interroge sur comment optimiser. C’est ce qui est arrivé à un ami, qui ma raconter cette histoire, vendredi dernier.

Je vous la fais courte : il commercialise des terrains pour construire des maisons. Malgré des études de sol, ils s’aperçoivent que le terrain servait autrefois à enfouir toutes sortes de déchets. Problème, le chantier est suspendu.

Coup sur la tête, car beaucoup d’argent en jeu et des clients très mécontents. Deux solutions : procédure au tribunal qui va durer des années, avec des clients qui ont commencé à rembourser leur prêt. La deuxième, assumer et faire en sorte que ses clients peuvent construire leur maison.

Il a décidé d’assumer (respect de ses valeurs) et va donc s’asseoir sur 100 KE. Puis, lui vient la bonne idée de contacter une agence de com pour savoir comment il peut optimiser cette situation. Et oui, le respect du client que l’on entend partout n’est pas de la Com pour lui, c’est juste du réel. Autant le faire savoir. Il est reboosté et s’est remis en ordre de bataille. Bravo Mr Guillaume !

Bon WE

GS

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