Schématiquement, il existe deux écoles de managers. Ceux qui considèrent leurs collaborateurs comme des « billets de banques ». Ceux qui considèrent leurs collaborateurs comme des « potentiels ».
Les premiers veulent du résultat coûte que coûte. Ils se contrefichent du bien être de leurs collaborateurs, de leur montée en compétence, du sens qu’ils mettent dans leur job…
Les seconds vont s’attacher à connaître leurs collaborateurs, à comprendre leurs besoins, à créer les conditions de motivation…
Vous pouvez lire un article intéressant sur le site RUE 89, daté du 24 Avril 2012, intitulé : « Que se passe t-il dans la tête des entraîneurs ? ».
Denis AUGUIN, 42 ans, entraîneur du nageur Alain BERNARD, accompagne le champion olympique du 100 mètres nage libre depuis plus de dix ans. Il raconte :
« Plus que le chrono ou le résultat, ce qui me plaît, c’est d’accompagner l’athlète dans son projet. L’investissement au quotidien, la compréhension par le nageur de ce qu’il fait, son éveil et son épanouissement. »
Pour le psychologue Hubert RIPOLL, l’athlète et l’entraîneur ont au moins un point commun :
« Leur moteur ne peut pas être la victoire, l’ego ou la reconnaissance des autres. Pour l’un comme pour l’autre, le succès ne peut durer que s’il s’inscrit dans une recherche de progrès. Pas de victoire à tout prix. »
Ne vous trompez pas, ceux qui considèrent leurs collaborateurs comme des potentiels vont gagner… mais durablement… Ils vont prendre le temps de construire sur des bases solides…
Photo : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Alain_Bernard_and_coach_Denis_Auguin.jpg