Frédéric BOUSQUET, revient aujourd’hui dans l’Equipe, sur sa carrière et ses ambitions. A 32 ans, le nageur international conserve une motivation intacte pour son sport.
Le journaliste lui demande ce qui fait qu’il est encore là ?
FB répond : « L’amour de la natation est venu des victoires. Quand je gagnais, c’était moi. Pas l’attaquant ou le gardien, comme au foot. Le crédit me revenait. Ça m’a permis de mettre une valeur à la victoire et à la défaite. Et mon esprit de compétition est né comme ça. Si je suis encore là, c’est parce que l’adversité et la confrontation me plaisent toujours énormément. »
Plusieurs idées peuvent être commentées dans ses propos, mais je vais retenir l’esprit de compétition. L’’esprit de compétition est une conséquence ! A partir du moment, où il s’est trouvé compétent dans ce sport et capable de gagner, il a eu l’esprit de compétition.
C’est trop simpliste de dire qu’untel ou untel à l’esprit de compétition, et réciproquement. On ne naît pas compétiteur, on le devient ! On le devient quand on s’aperçoit qu’on peut gagner !
Je mets quiconque au défi de me dire que c’est un compétiteur et de me le prouver, dans un métier ou un sport, où il n’a aucune compétence ! Si vous êtes quasi certains de terminer dernier, je ne suis pas sûr que vous continuiez très longtemps !
L’objectif est donc de se mettre dans les meilleures conditions pour gagner. Il faut donc d’abord optimiser votre potentiel !
Pour cela, je résume les axes de travail de mon modèle AAA performance : se connaître, maîtriser techniquement son métier, maîtriser son environnement, se fixer des objectifs de performance pour cultiver l’ambition, et analyser pour mettre du sens et capitaliser sur vos expériences.
Ensuite, vous verrez si vous êtes compétent et si vous pouvez gagner…
Vous pourrez alors peut être, développer un esprit de compétiteur…
GS
Photo : http://www.melty.fr/championnats-d-europe-de-natation-bousquet-galerie-62550-370192.html