Je fais suite à mes deux articles sur le salaire psychologique, des deux mercredis passés. Fabien Renou, sur le journal du net, du 14/05/2012, nous fait un reportage sur cette idée, du comment motiver ses collaborateurs sans les augmenter.
Après avoir parlé de la notion d’exigence, du fait de lâcher la bride, et de l’amélioration des compétences, j’évoque aujourd’hui la notion de mettre du sens.
L’idée de mettre du sens dans son travail est selon moi fondamentale. C’est la première partie de mon modèle : GS Performance. Avant de pouvoir définir des objectifs ou devenir ambitieux, il faut se connaître et mettre du sens dans son travail. Autrement dit, avant de faire la décoration, il faut construire les murs. La mise en sens dans son quotidien, fait partie des fondamentaux de la performance mentale.
Dans cet article sur le JDN, Frédéric Rey-Millet nous relate : « Les collaborateurs ne tombent pas amoureux d’un compte de résultats”, “Un Ebit à deux chiffres ne fera jamais un projet d’entreprise, renchérit Robert Ollivier. Or, il devient de plus en plus compliqué de voir autre chose dans l’entreprise qu’une machine à faire de l’argent pour l’actionnaire.”
Si vous considérez vos salariés comme des machines à faire de l’argent, ne vous étonnez pas que leur motivation soit fluctuante. Les ressorts les plus puissants de la motivation, se trouvent dans le sens que les salariés mettent dans leur travail. Le manager a donc ce rôle de créer les conditions, pour que les salariés aient une finalité, autre que financière.
Selon Régis Duchamp : « Chez Danone, l’une des plus grande entreprises capitalistes françaises, tous les niveaux de l’entreprises sont invités à s’investir dans des projets humanitaires ou de développement durable. »
« Chez Google, le nombre d’initiatives caritatives est impressionnant », poursuit Frédéric Rey Millet, ce qui n’empêche pas, bien au contraire, les équipes d’être ultra-performantes et l’entreprise de gagner des milliards.
Ok, toutes les entreprises ne sont pas Google ou Danone, mais dans une PME, on peu aussi s’épanouir par le travail en lui-même. Encore faut-il passer du temps pour connaître ses collaborateurs, et ainsi actionner les leviers de motivation qui leur correspondent.
Vous voulez gagner ? Donnez du sens au travail, et intéressez vous à la finalité de ce que vous faîtes chaque jour. Quelque soit votre métier, rien ne vous empêche d’y mettre de la vie.
Pour accompagner ses salariés à mettre du sens, encore faut-il que vous en ayez également. Piloter une entreprise ou des équipes, est avant tout une aventure humaine. Le résultat n’est qu’une conséquence !
GS
Photo : http://www.justcoaching.fr/ancien-coaching-entreprise/